Newsletter 83 - Août 2020La forêt domaniale de Meudon et les étangs ... Vous êtes nombreux, riverains comme pêcheurs à nous avoir posé cette question : pourquoi les barrières de la rue Morte Bouteille sont elles fermées ? Il convient de s’intéresser à la question spécifique de l'ouverture et fermeture des barriéres. Chaque année, au printemps la fermeture des barrières est rythmée par la migration des crapauds et grenouilles. Dernièrement nous avons eu la période de confinement pendant laquelle les barrières sont restées fermées, il y à une dizaine de jours elles ont été ouvertes pour être à nouveau fermées le vendredi 17 juillet au matin. La rue Morte Bouteille est une route forestières qui appartient à l'Etat et de ce fait gérée par l'Office national des forêts. L'O.N.F est gestionnaire de forêt, mais la gestion de voirie n'est pas son coeur de métier. Une convention à été signé entre l'O.N.F et M. Pascal Thévenot, Maire de vélizy pour que la ville devienne gestionnaire et assure l'entretien de ces routes. Pas de panique ... Il n'y a pas de peinture dans l'étang d'Ursine. Ce n’est en fait qu’un spectaculaire phénomène naturel. « Quand les chaleurs augmentent, les bactéries remontent du fond et une algue de surface se développe : une algue cyanophycée, qui change de couleur selon la température de l'eau et l'air extérieur». Ces bactéries ne sont ni toxiques pour les poissons, ni pour les oiseaux. « Elles le sont seulement pour les animaux à quatre pattes, les chiens et les chats, qui ne doivent pas boire l'eau sous peine d'attraper la diarrhée et de ne pas pouvoir s'en débarrasser ». La baignade est de toute façon interdite sur le site. Pour les hommes, et les animaux de compagnie. Quant à ces algues, elles auraient déjà dû disparaître de la surface via le déversoir de l'étang, mais celui-ci étant actuellement au-dessus du niveau de l'eau, il faudra attendre le prochain orage. Denis Eveillard Cherchez les au frais ! Après un début d’année plutôt prolifique, les parties de pêche étaient plus calmes, plus compliquées, comme tous les ans à la même période. Autant je crois (peut-être à tort) qu’il y a une légère part de chance dans le choix du leurre ou de l’esche, autant je crois fortement aux contraintes climatiques. Or, même si nous sommes loin de conditions caniculaires, nous avons eu ces dernières semaines de belles journées ensoleillées …
En faisant le tour des précédentes newsletters, je vois que des conseils ont été donnés concernant la pêche en hiver, ou dans les herbiers, mais rien sur la pêche par temps chaud ? Ha si ! Pas besoin de remonter bien loin en arrière, Denis Eveillard aborde justement le sujet dans la newsletter de juillet 2019 avec à mon sens ce paragraphe dans lequel il donne toutes les billes :
« Lorsque le soleil brille avec ardeur et que le temps est chaud et lourd, l'oxygène s'échappe facilement de l'eau durant le jour. Surtout si le vent ne brasse pas la surface d'un plan d'eau pour y réintroduire l'oxygène contenu dans l'air. Mieux vaut alors pêcher tard durant la soirée, ou très tôt le matin. »
Nous nous retrouvons donc avec des poissons amorphes, comme en hiver, mais qui cette fois ci vont chercher de la fraîcheur et plus d’oxygène. Etant principalement pêcheur de carnassier, voici donc les règles que je mettrai plus en application lors de mes prochaines parties de pêche.
Tout d’abord, continuer à pêcher tôt le matin, ou tard la soir. A ce moment là, il est possible d’animer relativement vite, ou de chercher à déclencher des attaques réflexe. A partir de 9 ou 10H le matin en fonction de la température, je privilégierai des leurres souples peu plombés permettant une animation plus lente, ou la pratique du drop shot afin de laisser plus longtemps le leurre travailler au même endroit.
L’approche du poste de pêche doit également être adaptée. Il est utile de commencer par lancer le leurre d’un peu loin pour ne pas effrayer un poisson qui serait venu s’abriter du soleil contre la berge, ou sous le ponton. Puis j’insisterai plus aussi le long des berges, sous les arbres, proche des nénuphars, au dessus des herbiers, et à côté de tous les obstacles permettant au poisson de se protéger du soleil. Sans oublier d’insister dans les trous où la couche d’eau plus épaisse permet de retarder son réchauffement.
La recherche des zones les plus oxygénées sera utile aussi. Y a t’il une source quelque part ? Ou un déversoir ? La berge vers laquelle le vent souffle étant plus oxygénée, d’où vient-il ?
En pratiquant ces quelques règles simples, nul doute qu’il y aura quand même un peu de poisson fait durant l’été !
Benoit Marque
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